Edith Lefel : 15 ans déjà…

Edith ma Princesse, notre sirène, en cette date d’anniversaire j’ai envie de t’honorer en toute humilité à ma façon. Découvrez ce que vous ne savez pas encore !

Vous qui aimez tant Edith Lefel, vous devez probablement en savoir déjà beaucoup sur son histoire et sa magnifique carrière.
Je n’écris pas cet article pour étoffer son illustre biographie, mais pour partager avec vous ce qui m’a tant touché chez elle, ce qu’elle m’a transmis en tant qu’amie et manager et si je peux vous permettre d’en apprendre davantage sur l’Artiste et la Femme qu’elle était, je serai ravie 🙂

Je vais vous parler d’Edith telle qu’elle est dans mon cœur, telle que j’ai eu le bonheur et le privilège de la vivre !

Qui est Edith Lefel ?

Notre Sirène est avant tout une Maman, et le plus beau jour de sa vie demeurera la naissance de ses jumeaux Chris et Mathieu  le 10 juin 1990

 

 

Quizz Edith Lefel : Le saviez-vous ?

 

Son plus beau souvenir professionnel :

Sa rencontre en Afrique avec Nelson Mandela en 1997 lors de la cérémonie des KORA’S MUSIC AWARD où elle offrira son prix de « Meilleur Artiste de la Diaspora Africaine » à la Fondation Mandela Children (Soit 10 000 dollars).

 

Ses restaurants favoris :

LE BABYLONE / Restaurant Africain – 75002 Paris

Pour sortir entre copines et être bien accueillie même aux heures les plus tardives

   

(Edith et ses amis Marie Céline Chroné, Stella, Emelyne Médina Defays, le propriétaire du Babylone, son frère Laurent Lefel et moi même Guylaine Cléry)

 

 

LA CLOSERIE DES LILAS / Spécialités fruits de mer

171 Bd du Montparnasse – 75006 Paris

Quand elle avait envie de romantisme

 

Sans oublier « Léon de Bruxelles » et « Chez Jenny » ses deux restaurants de prédilection non loin de chez elle, Place de la République.

 

Ses lieux coups de cœur :

 

Edith étant très romantique, elle avait été fascinée par

Le Château de Fère Hôtel / Spa / Restaurant dans l’Aisne,

tout comme le Château de Brou en Touraine où elle a tourné

le clip  « Si seulement ».

 

Autre lieu qu’Edith affectionnait, la Discothèque le Balisier située à l’époque au 47 rue Berger dans le premier arrondissement de Paris. Jojo nous recevait comme il se doit et jouait toujour la chanson fétiche d’Edith « Quand vais-je devenir un homme » de Jean Michel Rotin 🙂

Sans oublier le BB Antiiles sur les quais à Boulogne qui permettait aux artistes de faire le boeuf en live !

  

Légende photos :

1)Edith sur la scène du BB Antilles entourée de Jean Philippe Fanfant à la batterie et Mike Clinton à la basse

2) Edith, Marie Céline Chroné son amie et choriste, et Thierry Vaton pianiste.

 

Ses pêchers mignons :

Edith qui avait beaucoup de palais appréciait non seulement les plats locaux des Antilles et Guyane mais elle adorait la gastronomie française, les fruits de mer (crabe, langouste, bulots..) et tout particulièrement les huîtres fines claires num 3 !

 

 

 

Bien plus que le vin il lui fallait son champagne !

Surtout pour accompagner sa petite Vogue Menthol (chut lol)

 

 

Ses spécialités culinaires :

Edith aimait manger, c’est une chose, mais il faut savoir qu’elle cuisinait très bien !

Ses incontournables : blaff poulet, blaff crevettes, Colombo de porc…

 

Sa fragrance :

Edith portait le parfum « Tendre Poison » qui lui allait à ravir.

« Ne cherchez rien de vénéneux en ce Tendre Poison si ce n’est sa fameuse note de tubéreuse qui nous emporte encore dans de merveilleux contes de fées ».

 

 

Ses chanteurs préférés :

 

Edith Piaf avec qui elle a beaucoup de similitudes, à commencer par le prénom.

Edit Piaf nous a quittés en 1963, année de naissance d’Edith Lefel, et leur dernière demeure est pour chacune au Père Lachaise (choix volontaire de notre Edith)

Et enfin cette chaleur dans la voix…

 

Je vous invite à découvrir ou à réécouter ses grandes chansons d’Edith Piaf revisitées par Edith Lefel en version salsa

 

 

 

Parmi les chanteurs Français, Edith était touchée par des chanteurs à textes comme Jacques Brel, Michel Legrand, Charles Aznavour

 

                   

 

Mais elle était aussi une inconditionnelle des légendes Américaines Jimmy Scott et Luther Vandross 

 

       

 

Elle écoutait en boucle « The impossible dream » de Luther Vandross, interprétée en Français par Jacques Brel sous le nom de  « La quête » et réinterprétée plus tard en hommage à ces immenses interprètes par Edith…

 

 

Ses lectures favorites :

Son livre de chevet : « Belle du Seigneur »Albert Cohen 

 

                                         

 

Edith avait précisément le modèle ci-dessous mais il coûte très cher !

 

 

 

Son inspiration : « Les Fleurs du Mal » (Le Spleen)  – Charles Beaudelaire

 

                                        

 

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L’artiste Edith Lefel :

 

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Organisateurs de spectacles : les 7 erreurs à éviter !

Les premières fois :

La toute première fois que j’ai vu Edith sur scène c’était au Bataclan pour le concert de Malavoi « Matébis » en 1993, dans son somptueux chemisier blanc avec des manches magnifiques… elle était lumineuse !

Notre première rencontre s’est faite en mai 1996 au Studio Trianon – Maisons Alfort  lors des répétitions de son Olympia grâce à Fred Labiche mon mentor qui m’enseignait le métier.

J’étais intimidée mais tellement heureuse de la rencontrer enfin !

Quelques mois plus tard nous faisions notre toute  première prestation ensemble à Grenoble, nous avons échangé pendant tout le trajet dans le train, c’était humainement le coup de foudre, nous ne nous sommes plus jamais quittées.

Au fil du temps et de tout ce que nous partagions ensemble, est née une belle relation professionnelle et amicale…

Les valeurs :

En tant que manager les principales valeurs humaines qu’elle m’a transmises sont le respect, l’humilité le travail, la discipline et la gratitude. Elle incarnait ses valeurs !

L’identité musicale :

Artistiquement ce que je retiens avant tout c’est cette notion d’identité !

Edith avait son identité musicale, entre elle et Ronald Rubinel émanait une véritable alchimie !

A cette époque chaque artiste savait imposer  sa couleur musicale même au sein d’un même courant.

Edith avait une belle plume qu’elle mettait au service de tous les thèmes qui lui tenaient à cœur.

Elle n’hésitait pas à aborder des thèmes même les plus tragiques comme l’euthanasie avec « Marie », ou les violences faites aux enfants  dans « Piti innocent »…

Elle défendait également une identité culturelle en interprétant aussi des biguines et mazurkas dans son répertoire.

L’identité en terme d’image :

Bien au delà de sa beauté époustouflante, Edith avait un look et un style bien à elle : robes de princesse, robes de mariée blanches à corset, c’était notre  « Sirène » !

       

 

Mes meilleurs souvenirs :

Je dois reconnaître que le choix n’est pas facile car chaque moment passé en sa compagnie m’emplissait d’une joie immense.
J’ai adoré la soirée que nous avons passée dans sa suite à Sun City (Afrique du Sud) en 1998 où nous avons fêté à trois le Trophée de Jean Luc Alger. Nous avons refait le monde en trio coupes de champagne à la main 🙂

Merveilleux souvenir également quand nous sommes allées Emelyne Defays, Edith et moi au concert de Patrick Saint Eloi à Olympia. Edith criait à tue tête « Patriiiiiiick » lol. Sa voix est d’ailleurs gravée sur le Cd live de l’Olympia de PSE mdr.

A la fin de cette soirée nous avons dîné chez Laurent, le frère d’Edith, qui nous avait préparé du crabe, un festin de rois !

Tout aussi mémorable la soirée que nous avons passée entre copines au Restaurant Babylone pour trinquer en l’honneur de sa décoration  « Chevalier  National de l’Ordre du Mérite » le 20 juin 2000

 

 

Je garde aussi un souvenir ému de nos vacances en Guyane où elle m’a présenté sa maman, ses autres frères et sœur Philippe, Myriam et Monique qui était de passage pour les vacances.

 

Je finirai par ces nombreux week-end pendant lesquels  elle organisait des barbecues dans sa maison aux Christophes où amis et famille (avec enfants) étaient réunis.

Sa maison respirait le bonheur, c’était merveilleux…

 

   

      

Légende photos :

1) Edith et moi sur sa balançoire

2) Edith et ma fille Laura dans son jardin

3) Chris et Mathieu et les enfants de ses amies et famille

4) Les copines Gigi, Sylviane Cédia, Stella, Katia et moi)

Mes peines et frustrations :

Je garde  deux souvenirs particulièrement amers :

  1. Une prestation au Cameroun où Edith devait partager l’affiche avec Awilo. L’organisateur, un défunt  Mr Djemba avait signé le contrat pour les deux artistes avec Amobé Mévégué et il nous a tous escroqués. Ce séjour était un cauchemar jusqu’à notre retour sur Paris !
  2. Peu de temps après cette mésaventure Edith enregistre une émission télévision avec Michel Drucker « Spéciale reprises » dans laquelle elle interprète « La quête », et le jour de la diffusion de l’émission on constate sans même avoir été prévenues en direct à la télé que la partie d’Edith a purement et simplement été remplacée par Rock Voisine qui était en pleine promotion à ce moment là ! Je vous laisse imaginer la déception et la colère qui m’ont envahie à ce moment là. J’étais dégoûtée !

Et ma plus grande frustration c’est cet Olympia prévu le vendredi 9 mai 2003 que nous devions faire ensemble.

Edith venait de m’appeler le dimanche 19 janvier vers  18h pour m’annoncer la bonne nouvelle et me fixer un rdv pour une réunion de travail avec mon équipe le mardi 21 janvier.

Dans la nuit du dimanche au lundi elle nous quittait…

Mon rêve le plus fou  :

Edith Lefel est notre légende, elle représente la voix d’un peuple.

A ses funérailles près de 20000 personnes sont venues lui rendre un dernier hommage.

Du rarements vu !

Sa tombe reste une des plus fleuries du Père Lachaise !

 

                  

 

Je garde en moi ce rêve ambitieux mais tellement légitime de voir un jour notre Edith Lefel

au Musée Grévin !

Seriez-vous prêts à me soutenir dans ce combat ?

Laissez-moi vos commentaires et merci de partager cet article qui me tient à coeur…

Merci d'avance pour le partage de cet article !
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Commentaires

  1. Lyly dit

    Merci pour cet article juste Magnifique. Ainsi j’ai pu découvrir et redécouvrir Cette femme éblouissante qui à bercé mon enfance de ses chansons aux mélodies douces et chaudes avec ce timbre de voix unique.

  2. Christen JEAN-ALPHONSE dit

    Une belle âme ça se voit, se ressent à son écoute.. J’aurai tant voulu la connaître plus que cela mais c’est déjà tellement !
    Merci pour cet article magnifique !
    Des détails si mignons
    Je vous soutiens grandement !!
    Elle le mérite amplement sa place au Musée Grévin
    #LanmouLanmou

    • ANNE ROBERTINE Stéphane dit

      Bonjour Guylaine
      Un grand merci à toi pour ce si beau site, pour se partage et pour tout ses petits secrets de se qu’Edith aimait ça pousse a l acheter
      Moi suis d accord avec se commentaire à 100%, merci de nous lancer une partition et cela fera vraiment l utile pour que notre Edith soit au musé de Grévin
      Merci Guylaine pour tout se que tu a fait pour elle en sont vivant
      hane

      • Guylaine Cléry dit

        Bonjour Anne ça fait plaisir et j’aurais aimé que nous soyons plus nombreux à voir les choses ainsi pour que je puisse monter au créneau et réaliser ce rêve de voir notre Edith un jour au Musée Grévin

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